Découvrez le riche patrimoine de notre paroisse Saint Tiviziau Bro Landi :

 

Eglise de Landivisiau

La mosaïque de l'abside

En entrant dans l’église de Landivisiau, les regards se tournent immédiatement vers la mosaïque de l’abside. Dans l’axe principal de l’église, le Christ se dresse, sortant du tombeau. La perspective est légèrement entamé par l’estrade de l’autel post-conciliaire, mais l’effet reste saisissant. Toute l’église est centrée autour de ces rayons de lumière où le Christ s’élève, sortant même du cadre de la mosaïque.

L’ordre choisi pour les deux mosaïques de droite et de gauche, peut aussi nous surprendre.
A gauche, la tempête apaisée, à droite, l’enfance à Nazareth.
Les trois mosaïques du chœur ne se présentent donc pas dans un ordre chronologique, mais théologique.
Au centre, la résurrection.
A gauche, la vie publique de Jésus, son enseignement, ses actions… et aussi l’épreuve. Car c’est souvent à l’occasion d’une épreuve, d’une difficulté, que nous découvrons la présence de Dieu dans nos vies. C’est le début de la rencontre avec le Christ.
La lecture de la mosaïque s’achève, à droite, par l’enfance de Jésus, qui est une méditation sur la manière de vivre en chrétien dans la vie ordinaire.

 

Eglise de Guimiliau

L'orgue

A Guimiliau, l’Anglais Thomas Dallam construit vers 1677 un orgue somptueux, enfermé dans la précieuse boiserie en chêne des frères Lerrel de Landivisiau. Etonnante histoire ! né en Angleterre, le facteur Thomas Dallam s’est installé en Bretagne à la suite de son père et a construit la majorité des orgues anciennes de notre secteur. Son lien avec Guimiliau est particulièrement fort : d’abord parce qu’il y est mort et a été inhumé dans l’église en 1705 ; ensuite parce que l’orgue de Guimiliau a eu la chance de conserver une grande partie de sa tuyauterie d’origine, ce qui permet de l’entendre, depuis la restauration de 1989, dans des sonorités très proches de l’état initial. « Laudate Dominum in tympano et choro, laudate eum in chordis et organo » (Louez-le avec le tambourin et avec des danses ! Louez-le avec les instruments à cordes et le chalumeau ! - Psaume 150).

 

Eglise de Locmélar

Le calvaire de l'enclos

Vers 1600, le « Maître de Plougastel-Daoulas » réalise à Locmélar un « petit » calvaire très attachant par ses dimensions, parfaitement à la mesure de l’enclos de Locmélar ; par la légèreté de sa silhouette très aérienne se détachant sur la vallée de l’Elorn ; par la richesse de ses sculptures qui associent au Crucifix la Vierge, saint Jean mais aussi les cavaliers, les larrons et la Pietà ; de l’autre côté siège saint Mélar, patron de l’église. Le Christ en croix regarde vers l’est, contrairement au symbolisme qui veut que les calvaires regardent le soleil couchant, le pays de la mort désormais vaincue. Mais le Christ aurait alors tourné le dos aux maisons du bourg : sans doute les habitants ont-ils jugé plus important que le Sauveur puisse les prendre sous son regard...

 

Eglise de Saint-Cadou

La toile du martyre

Originaire du pays de Galles où il fonda l’abbaye de Llancarvan où furent formés de grands saints bretons, Cadou devint selon la tradition évêque de Bénévent, en Italie. C’est là qu’il fut assassiné par des barbares, alors même qu’il célébrait la messe. « O martyr bienheureux, ô patron béni, à vous comme à Jésus, nous serons toujours fidèles » porte cette toile anonyme réalisé au milieu du 20e siècle. Une telle histoire semblait si loin de nous… jusqu’au drame du P. Jacques Hamel, assassiné en célébrant la messe dans l’église Saint-Etienne-du-Rouvray le 26 juillet 2016. Le parallèle a saisi les pèlerins du Tro Breiz faisant étape dans cette église quelques jours plus tard. Et l’on peut penser aussi à Mgr Oscar Romero, archevêque de San Salvador, assassiné en disant la messe le 24 mars 1980.
 

 

Eglise de Sizun

Le buste reliquaire

L’objet, daté de 1625, est exceptionnel par ses dimensions et sa facture en argent repoussé. Il est à la hauteur de l’attachement que la paroisse de Sizun voue à son saint patron, saint Suliau, dont elle possède une relique du crâne. Mais ce buste-reliquaire frappe surtout par le caractère très réaliste de ce visage monastique qui veut évoquer Suliau, prince gallois venu s’établir en ermite à Saint-Suliac, dans l’embouchure de la Rance. Les yeux étaient sans doute peints à l’origine : ils sont aujourd’hui vides, suggérant la contemplation du moine. Sur le socle, l’orfèvre François Lapous a discrètement laissé son poinçon qui n’est autre qu’un oiseau, lapous en breton !

 

Eglise de Saint-Eloy

Le vitrail du pardon des chevaux

Dans notre région, saint Eloy – l’orfèvre du roi Dagobert – est connu sous le nom de sant Alar et invoqué comme protecteur des chevaux, jadis si nombreux dans les exploitations agricoles. Sur ce vitrail réalisé en 1929 par l’atelier Saluden, le saint évêque assiste depuis la nuée à la bénédiction des chevaux rassemblés le jour du pardon de l’église, le jeudi de l’Ascension, comme cela se pratique toujours aujourd’hui. La scène présente aussi un calvaire où se détache la statue de la Vierge : Notre-Dame de Grâce partage, en effet, le patronage de cette petite église du 16e siècle dont le fin clocher en pierre de Logonna-Daoulas évoque la Cornouaille.
 

Le vitrail du pardon des chevaux, église de Saint Eloy

 

Eglise de Guiclan

Le rétable Saint Sébastien

Au centre du retable, saint Sébastien est attaché à un arbre mort. Trois flèches l’ont atteint.

A ses pieds, casque, bouclier, costume de soldat romain. De part et d’autre, un soldat. Celui de gauche vient de tirer une flèche, celui de droite bande son arc. Des colonnes cannelées et enrubannées entourent le retable. Sous la statue de saint Sébastien, sa flagellation est représentée : deux soldats s’acharnent sur lui. De part et d’autre, un aigle perché sur un globe, une guirlande de fleurs tombe de ses ailes ouvertes.

 Cliche du retableSaint Sebastien Guiclan reduite Guiclan retable Saint Sébastien 


La prédelle est décorée de feuilles d’acanthes dorées avec, au centre, un cartouche.

Sous la corniche denticulée, trois têtes d’angelots.
En dessous, au centre, trois angelots portent une couronne de fleurs, juste au-dessus de la tête de saint Sébastien. De part et d’autre, deux cornes d’abondance dorées se croisent, enrubannées de deux serpents. Au-dessus du retable, un médaillon représentant le Christ ressuscité qui montre sa plaie du côté et de l’autre main, tient une croix ; une écharpe rouge se déploie dans le vent autour du Christ, faisant comme une grande auréole. Ce médaillon supporté par deux anges à genoux, surmonté d’un pot à godrons contenant un bouquet de fleurs.

Ce retable en bois polychrome a été installé, bas-côté nord, en 1709. Il est l’œuvre de Guillaume Lerrel, maître-sculpteur de Landivisiau, à qui l’on doit aussi la chaire de Saint-Thégonnec (sauf le dais) et le maître-autel de Bodilis.

 

Saint-Servais

L’ossuaire

L’ossuaire est un élément de l’enclos paroissial. Comme son nom l’indique, il est là pour recueillir les ossements. Jusqu’au milieu du XVIIIème siècle, Les gens étaient enterrés dans les églises ; les morts et les vivants forment une seule Église, communauté des vivants de la terre et communauté de ceux qui vivent auprès de Dieu. Périodiquement se faisait le transfert des reliques de l’église dans l’ossuaire.

Celui de St Servais est un ossuaire chapelle et porte la date de 1643. Le style architectural, très harmonieux, est de type renaissance, avec des contreforts surmontés de lanternons, une façade décorée de baies séparées par des pilastres gainés. La porte sculptée attire les regards ; elle est encadrée de colonnes doriques surmontées d’un fronton triangulaire orné des armoiries des Du Chastel. A l’intérieur on peut admirer 2 toiles de Yan’ Dargent peintre du XIXème siècle né à St Servais. La boîte à crâne de l’artiste y est aussi conservée.

 

Eglise de Bodilis

Le retable du maître autel (Guillaume L’ERREL 1699)

Il est composé de 10 panneaux dont 6 en lien avec l’Eucharistie.

On peut lire ce retable en partant du panneau du tabernacle qui figure les disciples d’Emmaüs et comme Jésus le fait éclairer le mystère de l’Eucharistie à travers une relecture de l’Ancien Testament.

Commentaire sous la photo de chaque panneau :

- les disciples d’Emmaüs,(Luc 24, 13-35) : « Ils le reconnurent à la fraction du pain » (31). « En partant de Moïse et des prophètes, il leur expliqua dans toute l’Écriture ce qui le concernait » (27). les 2 panneaux de droite :

- la commémoration de la Pâque juive intitulée la Pâque du roi Josias (2Rois 23 ; 1-3)

- la manne au désert (Exode 16).

A gauche,

- Melchisédech (figure du prêtre dans l’Ancien Testament) offre le pain et le vin à Abraham après une victoire (Genèse 14 ; 17-20)

- la Cène (Luc 22 ; 15-20).

- au centre sur le tabernacle du haut, Abraham est prêt à offrir son fils Isaac en sacrifice (Genèse 22).

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